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ISSN 2496-9346

mardi 30 juillet 2013

Comment grâce à son génie et à son parapluie M. Bonneau revint de la Lune (1899)

La semaine dernière ArchéoSF vous proposait une petite expédition lunaire inattendue avec M. Bonneau. D'aucuns s'inquiétèrent de son destin si loin de la Terre. Voici donc la suite heureuse de cette aventure:



"Comment grâce à son génie et à son parapluie M. Bonneau revint de la Lune", Mémorial d'Amiens supplément illustré, année 2, numéro 4 daté du 22 janvier 1899

mardi 23 juillet 2013

Comment sans le faire exprès M. Bonneau arriva dans la Lune ( 1899 )

"Comment sans le faire exprès M. Bonneau arriva dans la Lune", bande illustrée extraite du Mémorial d'Amiens, supplément illustré (1), année 2, numéro 4 daté du 22 janvier 1899


(1) Cette publication fera prochainement l'objet d'un article dans la revue Le Rocambole éditée par l'Association des Amis du Roman Populaire).

dimanche 21 juillet 2013

Les dimanches de l'abbé Béthléem 22 : avril 1910

En 2012, ArchéoSF avait entrepris le dépouillement de Romans-Revue (voir la présentation sur ArchéoSF), périodique dirigé par l'abbé Béthléem, critique rigoriste de la littérature, pour en extraire les analyses d'oeuvres de science fiction de l'époque. 
Second épisode de la seconde saison des Dimanches de l'abbé Béthléem avec un numéro une nouvelle fois assez pauvre en conjecture mais il est question du théâtre du Grand Guignol.

Le Grand Guignol, célèbre théâtre qui a donné son nom à un genre, est à l'honneur de la chronique théâtrale de Romans Revue:


Dans les soutes [drame en deux actes de M. E.-M. Laumann]: un drame d'horreur, spécialité du Grand Guignol.

La guerre est déclarée. Un croiseur cuirassé quitte Cherbourg; il doit forcer de vapeur pour gagner le lieu du combat naval. Y arrivera-t-il ? Il est en grand danger de sauter, car l'un des chauffeurs, adepte des théories anarchistes, a caché dans les soutes des cartouches de dynamite volées à l'arsenal. Il annonce à l'officier mécanicien que chaque pelletée de charbon qu'on enfournera risque de provoquer une explosion. Et le temps presse ! Les ordres sont impératifs. : le croiseur doit prendre, part à l'action ! Où le gredin a-t-il caché les cartouches ? Puisqu'il reste insensible aux prières et aux menaces, l'officier le fait alors empoigner par des matelots qui le couchent devant la gueule béante de la chaudière, les pieds offerts à la flamme. L'anarchiste, dont la chair commencé à grésiller, livre son secret. Il n'en passe pas moins en jugement, au deuxième acte, sur le pont du navire déchiqueté par les obus, puis exécuté.

La toile tombe tandis qu'on rend les honneurs au cuirassé portant le corps de l'amiral, qui va passer par bâbord.
Les personnes nerveuses sont priées de ne pas assister à ce spectacle...

Ce sera tout pour cette semaine mais le prochain numéro sera très riche car le numéro de mai 1910 est une vraie mine !

jeudi 18 juillet 2013

Tex Avery, The TV of Tomorrow / La télévision de demain (1953)

La semaine dernière nous avions programmé La Ferme de demain de Tex Avery. Poursuivons cette série en vidéo avec la Télévision de demain!


 

dimanche 14 juillet 2013

Les dimanches de l'abbé Béthléem 21 : mars 1910

En 2012, ArchéoSF avait entrepris le dépouillement de Romans-Revue (voir la présentation sur ArchéoSF), périodique dirigé par l'abbé Béthléem, critique rigoriste de la littérature, pour en extraire les analyses d'oeuvres de science fiction de l'époque. Nous nous étions arrêtés au vingtième épisode (février 1910). Nous reprenons donc avec le mois de mars 1910.

La section « Les revues, journaux & magazines » se penche sur Touche à tout édité par Fayard. Evidemment Léon Jules, le rédacteur de l'article, dénonce le caractère neutre voire anticlérical du périodique.
Il présente ainsi Touche à tout: « Deux ou trois nouvelles, trente ou quarante pages in-8 de roman, une étude politique, une étude sociale, une ou deux études d'histoire, cinq ou six articles d'actualités, des fantaisies dialoguées, des saynètes, quelquefois une comédie ou une revue, quatre ou cinq pages de critique littéraire, autant de critique théâtrale et musicale, autant de critique d'art, une causerie, genre « Cousine Yvonne », entendez lecture spirituelle laïque, des chroniques et recettes pratiques sur des tas de choses : médecine, hygiène, chauffage, éclairage, sports, cuisine, code civil, modes, finances, etc, etc., jusqu'aux échos et devinettes pour les tout petits et les désoeuvrés. Touche à tout tient à honneur de justifier un titre, et il le justifie. »
Parmi les textes de fiction (nombreux dans Touche à tout mais rarement conjecturaux), l'auteur relève notamment : « Une nouvelle d'Henri Pagat : la Vengeance du paon [mars 1909] affiche la même prétention en homologuant la vengeance individuelle et le duel, qui est tenu pour excellent, cela va sans dire. Quant aux romans :,sur six parus en 1909, trois sont des romans policiers genre Arsène Lupin ; Rafles, un cambrioleur amateur, Le Masque Noir, suite du précédent, par E.-W. Hornung, puis la Corde mystérieuse par M. White. Un autre, le Pavé du roi par Marcel Boulenger, tient du roman policier et du roman d'aventures. ». Rien sur la science fiction qui doit bien être représentée dans cette revue (il me semble que l'avion de la Vengeance du Paon est extrapolé par certains côtés).

Un article (signé Mac Donald) est consacré aux revues anglaises. Il est notamment fait mention de Chamber's Journal avec cette indication : « mélanges de romans et d'articles scientifiques ». Ne connaissant pas la revue, je ne peux déterminer s'il y a des romans scientifiques dans cette publication.

La Vague rouge de JH Rosny n'est pas une oeuvre de science-fiction mais comme il y a des amateurs de Rosny parmi les lecteurs d'ArchéoSf je ne pouvais pas ignorer cette critique de R. Varède :

La politique entrerait-elle dans le roman ?. On le croirait volontiers. Après G. Ohnet, J. H. Rosny, par des moyens à peine différents, et avec une égale ardeur, fait le procès du socialisme actuel.Ne cherchons pas si c'est, très nouveau, si la littérature y gagné : tout le monde,- je l'ai déjà dit, je crois, ne peut pas être académicien... J. H. Rosny est académicien, mais des Goncourt, quelque chose comme un syndicaliste, par rapport à l'Académie bourgeoise de Richelieu. Donc François, ouvrier relieur, s'est fait propagandiste de la C. G. T. Il sème le vent dans les réunions, les grèves, les émeutes, surtout contre les jaunes et leur chef Marcel dont il aime en vain la sœur Christine. Il fait déserter syndicats et antimilitarisme, voilà le sous-titre de ce roman social.Il récoltera la tempête. Dans une grève, après force coups aux gendarmes, et pillage, les révolutionnaires assaillent la maison des jaunes, de Marcel. Une balle est destinée à Christine. François s'élance pour la défendre. Il est tué à sa place, mais consolé par elle.D'une pierre deux coups, encore une fois.J. H. Rosny l'académicien fait concurrence à G. Ohnet.
Nous reprenons donc notre feuilleton du dimanche avec un numéro portant fort peu sur la conjecture romanesque...


A dimanche prochain !


jeudi 11 juillet 2013

Tex Avery, La ferme de demain / The Farm of tomorrow ( dessin animé, 1954 )

L'anticipation n'est pas absente des cartoons classiques américains. Tex Avery a réalisé plusieurs dessins animés présentant des futurs cartonnesques tout à fait délirants.
The Farm of tomorrow est sorti en 18 septembre 1954 et nous présente toutes les améliorations techniques (notamment par l'hybridation des animaux) nécessaires pour améliorer la productivité d'une ferme !



TEX AVERY - La Ferme du Futur, the farm of... par DaddyCrowley

lundi 8 juillet 2013

Enigme du lundi: à quoi sert cet appareil?

Nouvelle énigme du lundi avec cet imposant appareil qui date sans doute des années 1920-1925 ( estimation au pif).


dimanche 7 juillet 2013

ArchéoSF : ouverture du site dédié aux textes !


Avec la complicité de Roxane Lecomte, ArchéoSF ouvre un nouvel espace entièrement dédié aux textes. Textes courts, feuilletons, ouvrages et actualités de la collection ArchéoSF (éditions publie.net ) sont au programme de ce second ArchéoSF.



Sur ArchéoSF version 1 (ici même) vous retrouverez comme toujours l'énigme du lundi, des vidéos, des critiques anciennes, des essais, de la poésie, des images d'anticipation et bien d'autres choses. A partir de la semaine, nous reprendrons le feuilleton des chroniques parues dans la revue de l'Abbé Béthléem.

Sur ArchéoSF version 2 vous pouvez déjà découvrir plusieurs textes de science fiction ancienne ainsi que le premier épisode de notre premier feuilleton : La Ville souterraine (1887) de Charles Carpentier. Et pour  inaugurer ce nouveau site, un livre numérique vous est offert: Inoculation du parfait bonheur par le génial Albert Robida.

Les deux sites ont pour vocation d'être complémentaires et se répondront régulièrement l'un, l'autre.

mercredi 3 juillet 2013

Gustave Nadaud, Voyage en Icarie

Cité par Pierre Versins, Gustave Nadaud a livré quelques chansons conjecturales. Voyage en Icarie est "une critique assez imbécile de Cabet" (Versins). Gustave Nadaud se moque en effet assez férocement des utopies dans cette chanson.


Je suis dégoûté de la France
Depuis qu'elle n'a plus le sou.
Je veux pourtant faire bombance,
N'importe comment, n'importe où.
Foin du beau ciel de ma patrie
Qui me crotte comme un barbet!
Je veux aller en Icarie;
Allons, partons, monsieur Cabet!

Au diable soit qui me querelle!
J'ai renié tous mes parents;
De mes amis le plus fidèle
Ne me prêterait pas cinq francs.
Les femmes... je n'en avais qu'une,
Et pourtant... perfide Babet!...
Mais, là-bas, la femme est commune.
Allons, partons, monsieur Cabet!

Vous souriez, mon camarade;
Mais, là-bas, comme nous rirons!
Amis comme Oreste et Pylade,
Nous boirons et nous mangerons.
Passant ma vie à ne rien faire,
Aimant et fumant comme un bey,
Je deviendrai propriétaire...
Allons, partons, monsieur Cabet!

Cabet, je puis bien vous le dire,
Vous baissez, mon cher, vous baissez
De vos tours on commence à rire;
Ici nous sommes enfoncés.
Mais, au sein de nos colonies,
Où l'on ne sait pas l'alphabet,
Nous passerons pour deux génies;
Allons, partons, mon cher Cabet!

Cabet, si tu n'es pas un cuistre,
Comme tu vas me festoyer!
Je serai le premier ministre
De l'empereur Cabet premier.
Tondant de près cette canaille,
Comme des chèvres du Thibet,
A ses frais nous ferons ripaille;
Allons, partons, mon cher Cabet!

Ainsi, l'âge de l'innocence
Reviendra pour ces chérubins;
Nous n'accepterons de la France
Que ses femmes et que ses vins.
Assis sur les vertes fougères,
Soufflant dans notre galoubet,
Nous ferons danser nos bergères;
Allons, partons, mon bon Cabet!

Eh bien, n'êtes-vous pas des nôtres?..
Pourquoi me tendre ainsi les bras?...
Ah! vous faites filer les autres,
Cabet, et vous ne partez pas!...
Dites-moi donc, en Icarie,
A-t-on rétabli le gibet?
Je veux mourir dans ma patrie;
Ne partons pas, monsieur Cabet!

Source de l'image: Gallica



lundi 1 juillet 2013

Enigme du lundi : que fait cet homme?

En observant attentivement les détails de cette photographie parue en 1924, vous devez pouvoir répondre avec précision à cette question : que fait cet homme?