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ISSN 2496-9346

mercredi 27 mars 2013

[cinéma] La Course à la mort de l'an 2000 ( 1975 )



Dans ce film de Paul Bartel on trouve les acteurs David Carradine, Simone Griffeth et Sylvester Stallone. Film fauché (AlloCiné indique un budget de 300.000 dollars), La Course à la mort de l'an 2000 est aussi sorti sous le titre Les Seigneurs de la route. Quand on voit cela on rit franchement et on se dit "tiens si je me faisais un petit MadMax!".
Mais on se prend au jeu et on se dit qu'un film si politiquement incorrect aurait bien peu de chance de sortir aujourd'hui. 


 

2 commentaires:

  1. Hrm, il serait de bon ton de rappeler qu'il s'agit d'une adaptation de la nouvelle "The Racer" d'Ib Melchior (que l'on avait pu lire dans l'anthologie 'Après la guerre atomique..' en Marabout, puis dans une antho réunie par Christian Grenier (http://www.noosfere.com/icarus/livres/EditionsLivre.asp?numitemsommaire=20537.
    Deux réflexions :

    1/ Nous avons eu droit à un 'remake' assez grotesque ('Death Race', Paul WS Anderson 2008 -avec l'insupportable Jean Réno), qui eut l'honneur d'un Mockbuster de la part de nozamis de THE ASYLUM ('Death Racers', Roy Knyrim 2008) et ne pire n'étant jamais impossible, Anderson écrivit une séquelle, tournée par Roel Reiné, fort intelligemment nommé 'Death Race 2' (Direct to Video, 2010. Tous ceci relativise l'opus de Bartel, qui malgré son aspect nanar reste une belle réussite (dans une note perso pour ma fiche Melchior, je résumais : "Kwai Chang Caine (David Carradine, donc) -toujours très zen- et Rocky (Sylverster Stallone, donc) -déjà très beauf- s'affrontent au volant, dans un kitch 70s impitoyable. Un must. (La même année décidément très sportive sortait 'Rollerball')".

    2/ Quant à la nanaritude, je vous conseille les autres participations de Melchior au septième art (il a réalisé, écrit, adapté en Anglais). Il y a des réussites, mais aussi et surtout (Avec son complice Sydney W Pink) l'un des Nanars Majuscules, j'ai nommé "Ridilicus", pardon, "Reptilicus (Poul Bang, Danemark 1961, Sydney W. Pink, USA 1962). Que du bonheur :
    "La version originale Danoise et la version Anglophone (la plus distribuée) diffèrent grandement, sans toutefois modifier le propos de ce récit abracadabrantesque..
    Le Reptilicus du titre est un bestiau "préhistorique" improbable, qui va se régénérer (à partir d’un vague morceau de queue carotté lors d'un forage d’e prospection minière), s’échapper du laboratoire chargé de l’étudier et semer la dévastation, à l’instar d’un [Le] monstre des temps perdus / The Beast from 20.000 Fathoms (1953) .
    Au contraire de la variation British de ce dernier, sur le sujet similaire de reptile ancien congelé et réactivé par inadvertance (Gorgo,1961 aussi, aussi par le même réalisateur, Eugène Lourié, d’ailleurs), ce métrage Dano-Américain foutraque propose un grand moment de nanaritude carton-pâte. Mais comme il est rare que ce soit une cité Danoise qui se trouve ainsi menacée et ravagée –nonobstant l’affiche US qui affichait le Golden Gate Bridge en péril, il reste assez mémorable : « Ridiculus », le surnomment souvent les officionados, toujours en quête de toiles-pour-rigoler.
    On notera toutefois que cette histoire peu crédible inspira un comics homonyme, renommé ensuite Reptisaurus the Terrible : Charlton Comics 1961 (2 fascicules), 1962 (6 fascicules), puis Reptisaurus Special Edition (1963), ce dernier inspirant même une adaptation, un court-métrage d’animation : Reptisaurus Christopher Ray , USA 2008 (Tv)!"
    (Extrait de ma fiche en chantier sur Melchior). Jeam


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